Source de la Reyssouze
Curiosité naturelle, Source
à Journans
Gratuit
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La Reyssouze prend sa source à Journans. Plus longue rivière du département. Source de type vauclusien. Lavoir du XIXe siècle.
Véritable lieu de fraîcheur à la belle saison, particulièrement apprécié. -
Journans, village du sud Revermont, offre plusieurs richesses : la qualité de son habitat groupé, la richesse de ses édifices religieux (la chapelle Saint-Valérien et l’église Saint-Vincent) et civils, sa tradition viticole et gastronomique (tête de veau).
Beaucoup y viennent également, car s’y trouve la source karstique de la Reyssouze au pied du Revermont (massif du Jura) , la plus longue rivière du département qui, paisiblement, serpente dans le sud de la plaine de Bresse. Son cours...Journans, village du sud Revermont, offre plusieurs richesses : la qualité de son habitat groupé, la richesse de ses édifices religieux (la chapelle Saint-Valérien et l’église Saint-Vincent) et civils, sa tradition viticole et gastronomique (tête de veau).
Beaucoup y viennent également, car s’y trouve la source karstique de la Reyssouze au pied du Revermont (massif du Jura) , la plus longue rivière du département qui, paisiblement, serpente dans le sud de la plaine de Bresse. Son cours est orienté d'abord vers le nord puis vers l'ouest. Elle traverse Bourg-en-Bresse et se jette dans la Saône en limite des communes de Reyssouze et Pont-de-Vaux après un parcours d'environ 75 km.
La source de type vauclusien, se découvre après avoir suivi un petit chemin sur la droite après le restaurant local. Avant de couler jusqu’au proche lavoir aux deux charpentes jumelles (XIX e siècle), elle remplit un petit bassin circulaire.
Lieu idéal pour sa fraîcheur et son charme, le site accueille de nombreux visiteurs. Jamais tarie, la source tient peut-être son secret de la légende.
L'origine du mot Reyssouze est incertaine. Les premières mentions apparaissent en 954-986 (cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, n° 327) sous la forme in fluvio Resosia puis Resciosa, 996-1018 (ibid. n° 331) et aqua Roissosa (ibid. n° 331) au Xe siècle. Quant à la commune de Reyssouze, elle apparaît au Xe siècle, ad Riscosam (ibid. n° 493). Pour A.-M. Vurpa et C. Michel, la Reyssouze, qui a donné son nom au village (riscosam au Xe siècle puis Resosia en 954), peut faire penser au mot roman *riscia (qui serait le même nom que le gaulois rusca « écorce d'arbre » d'où vient le français « ruche »), nom qui a donné le français « rasse » (« corbeille ») utilisé en Bresse pour désigner certains talus : avec le suffixe latin -osa, la Reyssouze serait une rivière bordée de talus (d'après G. Taverdet)
On retrouve les traces écrites de la Reyssouze à partir de 1272 dans des documents comptables concernant Pont de Vaux. Le nom évolue de Roissousa ou Royssousa à Reissousa (Comptes de la châtellenie de Pont-de-Vaux aux archives départementales de la Côte-d'Or et comptes des syndics de Pont-de-Vaux aux archives communales (1381-1418)[4]).
Selon d'autres sources, le nom de la rivière viendrait de ru, qui signifie un ruisseau, une rivière[
La légende de la Reyssouze:
Il y a fort longtemps, le diable rendit visite à une vieille femme de Journans, nommée Reyssouze. Le Malin, à son habitude, lui proposa d'exaucer un voeu en échange de son âme. La transaction aurait lieu à minuit et la femme pourrait faire, sa vie durant, ce que précisément elle ferait à cette heure-ci.
La vieille, après mûre réflexion, accepta. Comme elle était cupide et avare, elle décida qu'à minuit, elle compterait ses quelques pièces d'or cachées au plus profond de sa masure. Ainsi, elle pourrait jusqu'à sa mort, compter de l'or et serait par conséquent, riche à jamais...
Outre son avarice, la mégère était connue pour sa bêtise. Ainsi, pour être certaine de ne point manquer l'heure, elle décida de commencer à compter ses écus une heure à l'avance. Elle brasserait alors son trésor lorsque l'heure fatidique arriverait.
Elle se mit à sa table et fit défiler ses pièces. Minuit approchait lorsqu'une envie la saisit. Hélas, elle eut beau se retenir, se tortiller tant et plus, se concentrer sur son pécule : rien n'y fit. Lorsque minuit arriva, elle dût laisser libre cours à la nature et les yeux exhorbités, elle s'épancha comme une fontaine...
Le diable, pour une fois, tint parole ! Depuis cette nuit-là, la Reyssouze ne cessa plus de couler... elle coule encore...
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