Louis Jourdan, (1872-1948), le chantre de la Dombes

Louis Jourdan, (1872-1948), le chantre de la Dombes.
Michèle DUFLOT

Cadet d’une modeste famille burgienne, Jourdan se destinait au métier de coiffeur. Son apprentissage à Lyon, foyer artistique important et vivier de peintres paysagistes, décide de sa vocation. Parfait autodidacte, il se forme en visitant le musée des beaux-arts de cette ville.
Il travaille la semaine mais dès qu’il a un peu d’argent de côté, il se consacre à la peinture et se rend avec ses amis peintres à Saint-Paul-de Varax. La Dombes devient ainsi l’unique sujet de ses toiles, dont l’homme est le plus souvent absent. Lorsque le succès viendra, il partagera son temps entre Paris (l’hiver) et Saint-Paul (l’été).
Son talent, réel, sera reconnu par ses contemporains et lui vaudra du succès auprès du public, récompenses au Salon et médailles.
Il porte sur la nature un regard objectif, paisible et profondément complice. Dessinateur virtuose, il accorde un grand rôle à la ligne et à l’équilibre des plans, épurant les formes sans jamais cependant atteindre l’abstraction.
Sa palette est très sobre, composée de verts, de bruns et de roux.
Quelques toiles sont visibles au musée du Monastère Royal de Brou mais il existe aussi un très intéressant musée, qui lui est consacré à Saint-Paul-de-Varax.

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