Le paradoxe de Charles Quint

Le paradoxe de Charles Quint : l'angoisse du pouvoir
Charles Quint, héros plus courageux et plus fort qu’Énée,
Charles Quint triomphateur et pacificateur comme Auguste ou Trajan,
Charles Quint le nouvel Alexandre conquérant,
Charles Quint d’une sagesse égale à celle de Marc Aurèle,
Charles Quint plus illustre et plus puissant que Charlemagne...
Les historiens n’en finissent pas d’énumérer les identifications glorieuses attribuées, de son vivant, au souverain dont la devise était Plus ultra ... Or l’empereur héroïque, Caesar redivivus, donne de lui une toute autre image à travers certains témoignages de son temps. Une image non pas d’assurance totale dans un destin providentiel qui devait le porter à l’empire universel et qu'il chercha par la guerre à accomplir, mais de frayeur, de peur devant le pouvoir qu’il se devait d’assumer de par le devoir de son sang.

Par Denis Crouzet, professeur d'histoire moderne (XVIe siècle) Sorbonne université, 1 rue Victor-Cousin, 75005 Paris ; depuis décembre 2017 : Directeur-adjoint de l’IRCOM.

Cycle de conférences proposé par le monastère royal de Brou, en partenariat avec le service Actions Culturelles de la Ville de Bourg-en-Bresse, le lycée Quinet et les archives départementales de l’Ain.

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